Le Blanc, Châteauroux, Paris : un même combat pour le droit à la santé

 

On connaissait déjà deux socles de la pensée du « macronisme » : pour faire  baisser le chômage  on va faciliter les licenciements et la justice fiscale consiste à enrichir les plus riches.

 

Le dernier en date vient  de voir le jour, poussée sur la scène publique par  la ministre Agnes Buzyn: on soigne la sécurité sociale et l’hôpital public en les mettant au régime sec.  

 

Hématologue et cancérologue réputée, Mme Buzyn s’est vu intégrée comme ministre de la santé au titre de compétences techniques qu’on ne saurait lui contester. Mais il en va sans doute des ministres techniciens  comme de M. Jourdain faisant de la prose sans le savoir. Ne pas faire, à priori, de politique, c’est parfois être porteur des plus mauvaises politiques.

 

En tous cas, à l’image des icônes passées, présentes et à venir du libéralisme le plus débridé, elle annonce la couleur : selon elle, « 30% des dépenses de santé ne seraient pas pertinentes ».

 

Voilà l’argument sauvage qui est censé imprégner  de compétences techniques les futures  coupes budgétaires dans le budget de la santé et de la sécu.

 

En clair on continue comme avant et il n’est rien de dire que les hôpitaux de proximité sont dans la ligne de mire.

 

Les 3000 manifestants qui se sont rassemblés le 14 octobre au Blanc dernier pour exiger le maintien et le développement de leur hôpital de proximité étaient donc clairvoyants sur le jeu macronien.

 

Et Ils ont mille fois raison de ne pas baisser la garde face à une politique qui menace  leur droit légitime à la santé et plus largement celle des tous les habitants du département. Mille fois raisons aussi d’affirmer que la santé n’est pas une marchandise !

 

Leur mobilisation permanente et persévérante va être nécessaire ici au Blanc et dans l’Indre pour déjouer les mauvais coups en préparation.

 

Elle devra être accompagnée des interventions d’élus qui porteront sans défaillance au sein de l’assemblée nationale des choix budgétaires qui répondent à leurs attentes. Les  députés communistes seront de ceux-là.

 

Il est beaucoup moins sûr qu’ils puissent s’appuyer  sur les  députés Jolivet et Forissier et sur les sénateurs Maillet et Gerbaud. Même s'ils sont signataires d'une belle lettre à la ministre de de santé sur la situation de l'Hôpital du Blanc, ne doutons pas qu'ils voteront à deux mains le 1er budget d’austérité du gouvernement Macron qui contribue à la liquidation des hôpitaux de proximité... comme celui du Blanc .On parie ?

 

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