Marée populaire : l’histoire avance et la mer monte

 

« Y’en avait plus que… », «  y’ en avait moins que… », c’est le seul sujet qui a intéressé la majeure partie des médias couvrant la marée populaire de samedi.

 

Alors on va les mettre d’accord : on était beaucoup mais on n’était pas encore assez ! Reste que 250 000 à 300 000 personnes qui manifestent dans le pays ce n'est pas une "paille" !

 

Mais est-ce cela le plus important ? N’est-ce pas de voir qu’il y a  un phénomène montant, comme inexorable, quelle que soit la forme qu’il prend : la contestation de la politique de Macron, de son gouvernement et de ses parlementaires, qui se conjugue avec l’exigence d’autres choix.

 

 Et de ce point de vue il y a un évènement, un vrai, trop souvent  passé sous silence : c’est le fait que plus de  60 organisations aux rôles différents, aux positions parfois convergentes, et parfois non, aient considéré indispensable de réunir leurs efforts dans une initiative commune, respectant chacune d’entre elles, pour porter ensemble et avec le maximum de citoyens, l’exigence d’égalité, de justice sociale et de solidarité.

 

L’histoire ne se fait jamais de manière statique, elle est toujours en mouvement. C’est ce qu’oublient les compteurs de manifestants.

 

Et c’est ce mouvement qui aujourd’hui est en train de se frayer un chemin, au travers des luttes multiformes, d’une intense bataille d’idées et en posant l’unité comme pierre angulaire de la résistance à la casse sociale.

 

Chaque jour plus de femmes et d’hommes de ce pays se rendent compte du désastre qu’engendre la politique « macronnienne ». L’enjeu est qu’elles et ils s’engagent toujours plus fortement dans une démarche collective jusqu’à constituer une force irrésistible.

 

Quand ?comment ? C’est l’histoire en mouvement qui le dira… mais l’histoire avance et la mer monte !  

 

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