1500 personnes qui défilent dans les rues de Châteauroux pour la défense du service public… deux autocollants qui ornent la poitrine d’une militante et qui interpellent : « si vous ne payez plus de fonctionnaires, vous paierez des actionnaires » et « fonctionnaires notre seul intérêt c’est le vôtre ».
Bon sang mais c’est bien sur (comme disait Raymond Souplex au temps très ancien de chaque épisode télévisuel des « 5 dernières minutes »).
Quelle est en effet l’alternative au service public si ce n’est la privatisation des activités qu’il prend en charge, accessibles à tout un chacun, quelle que soit sa condition et ses revenus?
Cela veut dire que l’objectif d’un service public passé dans l’escarcelle du secteur privé ne sera plus de rendre un service à la population mais de remplir les poches des actionnaires.
Et qu’est-ce donc qu’un actionnaire (on parle ici des vrais décideurs pas des quelques actions bancaires de la grand-mère) sinon un vrai fainéant qui s’en met « plein les fouilles » sur le dos de ce ceux qui travaillent.
Ajoutons évidemment que vos possibilités d’accès à de tels services seraient étroitement dépendantes de vos moyens financiers... en attendant que nous soyons tous millionnaires, puisque selon Saint Macron, c’est l’objectif que tout individu censé doit se fixer !
Et hop, on entend déjà la musique jupitérienne du gouvernement qui envahit l’espace médiatique : « Mais mon brave monsieur c’est bien beau votre discours mais sans les riches, il n’y aurait plus d’investissement économique ni d’emplois…voilà pourquoi il faut les bichonner et pour cela il faut bien faire des économies sur les fonctionnaires et les services publics »
Que nenni mon bon ! Ca fait des décennies que ce discours ringard irrigue les politiques mises en œuvre avec les résultats que l’on sait : liquidation industrielle, recul des services publics, précarité et chômage de masse…et explosion des profits financiers …des actionnaires .
C’est donc le contraire qu’il faut faire : penser et faire la politique en fonction de l‘intérêt général et stopper l’engraissage perpétuel d’actionnaires toujours plus avides de profits. Et donc sauver et développer les services publics ! CQFD
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