On pensait avoir à peu près tout entendu sur le mépris de classe de ce président et de ce gouvernement des riches. On se trompait !
Dans le sillon des propos de Macron, parés du faux nez de la franchise, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner vient de descendre la barre encore plus bas dans l’ignoble en déclarant sur BFMTV que «la liberté ce n’est pas de bénéficier des allocations chômage pour partir deux ans en vacances ».
Au-delà du profond mépris affiché par l’ex député PS remastérisé « en marche », il faut aller au fond de la démarche.
Que cherche donc cet artisan en insultes, comme son maître avant lui? A rabaisser le débat politique certes ! Mais c’est tout autant à détourner la colère populaire des choix politiques de ce gouvernement pour la concentrer sur ces fourbes de chômeurs, de fainéants, de fouteurs de bordel qui seraient la cause du déficit public, et, pourquoi pas, de tous les malheurs du pays.
Et quel est donc l’avantage escompté de cette basse manœuvre ? Il y en a deux, étroitement liés :
· Pendant qu’on jette tous ces gueux à la vindicte publique, la France des privilégiés peut dormir « peinarde » sur ses coffres forts ;
· et le président « Jupiterien », relayé par sa clique gouvernementale, peut tranquillement continuer à les abreuver de cadeaux fiscaux, au prétexte, scandaleux, d’éviter qu’ils aillent se gaver ailleurs. Sous les assauts verbaux des « petits princes » du pouvoir en place on comprend vite que ce n’est pas le sens moral ni la vertu citoyenne qui risquent de les étouffer.
Conclusion : La ficelle est aussi grosse qu’une corde. Ces gens de « la haute » tirent dessus très souvent. Pas sûr qu’elle tienne encore longtemps face aux attentes sociales…
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