Averous, fossoyeur du social ! (feuilleton N°2)

 

C’est la Nouvelle République qui l’annonce. Après les syndicats ce sont les associations caritatives qui sont dans la ligne de mire de M. Averous.

 

Toute honte bue, il prétend leur faire payer les charges des locaux qu’elles occupent soit, en clair, les mettre largement sur la paille,  puisque la petite affaire couterait 11000€ à la banque alimentaire et 14000€ pour les restos du cœur.

 

Et ce n’est pas une hypothétique subvention compensatoire de dédouanement qui règlera les choses. En un mot comme en cent, M. Averous s’attaque aux délaissés de la société capitaliste, à ceux qui ont besoin d’aide face à leur patron et à ceux qui les défendent.

 

Bien sur l’édile ne manque pas de crier à l’égalité de traitement, à la bonne gestion de la ville et aux conséquences de la baisse des dotations d’état pour justifier ces choix scélérats. On peut lui donner acte du dernier argument. Mais il est dommage qu’il soit moins regardant quand il s’agit de donner du fric public aux patrons sans aucune contrepartie, ou pour dilapider l’argent des contribuables dans des opérations foireuses comme Ozans.

 

La Nouvelle république titre que c’est « un choix politique ». Un peu mon neveu que c’en est un !  Car au cas où vous ne le sauriez pas  M. Averous est de droite, la vraie,  celle qui aime les riches et méprise les pauvres, celle qui, « remacronisée » ou pas, pense que ce sont les premiers de cordée qui tirent les autres (alors qu’ils les étranglent chaque jour un peu plus).

 

C’est sans doute pour ça aussi qu’il est si entreprenant pour les travaux du centre-ville mais beaucoup moins pressé pour  rénover les rues de plus en plus délabrées de la ZUP.

 

C’est vrai. C’est politique et la droite a ses priorités. A l’image du gouvernement Macron, s’en prendre aux plus fragiles en est une !

 

Unir les forces du plus grand nombre pour faire échec à tous ces mauvais coups qui pleuvent, de Paris à Châteauroux, De Macron à Averous,  et renvoyer ces fossoyeurs du social aux oubliettes de l’histoire politique est un objectif de salubrité publique. A coup sûr,  nous serons de plus en plus nombreux à y travailler.

 

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