Face à la désertification médicale, le département de l'Indre a donc décidé d'emboiter le pas au maire de Châteauroux Gil Averous en annonçant en grande pompe, et comme mesure principale de son plan d'action, une prime à l'installation d'un médecin de 50 000€ .
C'est donc encore une fois le choix facile d'utiliser l'argent public (le notre) pour financer une activité privée. Evidemment le sujet de la désertification médicale est si légitimement sensible qu'on nous objectera que les élu-e-s essaient de trouver des solutions pratiques.
Ce faisant, et tirant les leçons de l'expérience générale en France, le président du département, Serge Descout a raison de dire qu'il ne suffit pas de construire des maisons médicales pour régler le problème. Précisons qu'il parle de ces structures construites avec des deniers publics et mises à disposition- à moindre coût- de l'activité libérale de médecins.
Bien vu ! Mais il aurait pu ajouter, la encore à la lumière des expériences tentées dans le pays par nombre d'élu-e-s, que les subventions à l'installation sont aussi loin d'être la panacée.
Par contre il est manifestement une solution que la droite, gouvernementale ou pas, ne veut pas envisager une seconde tant l'idée de développer le service public la révulse. C'est celle des centres publics de santé qui correspondent à la fois aux attentes des populations et des nouvelles générations de médecins.
Et pour ne pas réduire notre propos à la polémique, nous mettons en lien ci dessous ce que la fédération de l'Indre du PCF écrivait sur le sujet en octobre 2017 et qui est toujours de pleine actualité.
Alors, quand est ce qu'on explore cette hypothèse ?
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