contre la répression et les explusions : l'humain d'abord

 

Derrière tous les débats sur la question des personnes contraintes de quitter leur pays sous le poids de la misère,  des guerres ou de la répression politique, une seule question devrait subsister : saurons-nous faire preuve de suffisamment d’humanité pour ne pas traiter des êtres humains dans la difficulté ou la détresse comme de vulgaires statistiques à qui on ne réserve que la répression policière et l’exclusion ?

 

Cette question prend toute son acuité dans l’actualité locale avec la menace d’expulsion d’une jeune mère Congolaise et ses deux enfants, dont un est scolarisé en 6° au collège les Capucins de Châteauroux.

 

Cette famille a reçu une convocation pour être expulsée au Portugal. Originaire du Congo, elle a reçu le statut de réfugié au Brésil, puis s'est réfugiée en France depuis un an. Le gouvernement Français veut les envoyer au Portugal au motif que la mère dispose d'un visa dans ce pays, alors qu'elle n'y a jamais mis les pieds et que ses enfants ne maîtrisent pas le Portugais.

 

Cette procédure interrompra la scolarité de cet enfant, contrairement aux engagements de la France qui a ratifié la convention des droits de l'enfant.

 

La mobilisation s’organise auprès du Préfet afin d’arrêter la procédure. Un premier rassemblement a eu lieu devant la préfecture. 

 

Parce que la formule qu’ils affichent «  l’humain d’abord » n’est pas qu’un slogan de campagne, les communistes, avec d’autres, sont pleinement partie prenante de cette résistance à l’inhumain.

 

Une pétition du réseau « éducation sans frontières de l’Indre » est en ligne dont Les signataires demandent que Mme. Kipuni-Tamba soit autorisée à déposer en France un dossier de demande d'asile, ce qui permettra à son fils de finir sereinement son année scolaire au collège où il est actuellement scolarisé (ICI)

 

 

 

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