Ça baisse, ça monte… la plupart des medias n’en finissent pas d’extrapoler sur le nombre de salariés en lutte dans ce pays, avec souvent un objectif et un seul : démontrer que les mobilisations sociales contre la politique « macronnienne » sont vouées à l’échec. Et la pression idéologique sur le sujet est d’une intensité inégalée.
Mais les œillères présidentielles, gouvernementales et médiatiques ne réussiront jamais à masquer une réalité sociale qui montre une colère croissante dans tout le pays face aux mesures injustes du pouvoir.
C’est bien ce qu’a mis en évidence cette nouvelle journée de mobilisation du 19 avril. De Paris à Châteauroux en passant par Argenton sur Creuse (où on n’avait pas vu une telle mobilisation depuis longtemps) des salariés, des étudiants, des retraités, des privés d’emplois expriment leur colère et leurs revendications.
Ce qu’on observe c’est que ce ne sont pas toujours les mêmes qu’on croise dans les manifestations. Si certains ne peuvent ponctuellement en être cela n’enlève rien à leur mécontentement. Et chaque fois on y rencontre des salariés nouveaux qui décident de s’engager dans l’action.
Alors que ça baisse ou que ça monte en tous cas ça lutte ! Et le petit marquis de l’Elysée n’en a pas fini avec la colère sociale.
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