La maltraitance animale est insupportable et c’est donc logique que la révélation médiatique de cette situation soit sanctionnée par cette fermeture administrative.
Les causes de cette situation sont celles qui minent toute notre société : on a oublié la nature le vivant, l’environnement, la planète . Notre économie est au service de l’argent, avec pour les abattoirs, ses conséquences :
1. Des formations insuffisantes, des cadences sur la chaîne d’abattage trop élevées, une organisation incompatible avec les exigences de la qualité.
2. Une profession trop difficile, déconsidérée, non reconnue, sous rémunérée provoquant un turn over trop important des personnels pour faire au quotidien un travail de qualité prenant en compte le respect de l’animal.
3. Au final, la souffrance animale corollaire de la souffrance au travail
C’est en s’engageant de façon volontariste en rupture avec ce mode de fonctionnement qu’on trouvera les solutions durables. La collectivité doit se montrer dorénavant exemplaire en s’en donnant les moyens financiers et humains.
Les conditions d’élevage ont déjà évoluées et c’est toute la filière qui doit se sentir concernée par le respect des animaux comme celui des humains. Tous les clients aussi : on exige une mort digne pour les animaux d’élevage alors on accepte d’en payer le prix.
Les problèmes sont bien connus, les enjeux pour les éleveurs et le territoire le sont aussi. Que chacun prennent ses responsabilités et l’état doit y contribuer en autorisant rapidement dans des conditions décentes la réouverture du site.
Écrire commentaire