Avec des périmètres très larges bouclés par des escouades de CRS, avec le refus de recevoir des délégations des organisations syndicales de salariés et des collectifs de défense, avec le choix d’un parterre d’élus locaux, avec le choix de prêter toute son attention aux desiderata du patronat local, le Président de la République s’est offert ce jeudi 14 février dans l’Indre une promenade de santé, bien à l’abri des colères populaires contre sa politique.
Et celles et ceux qui ont eu le courage « désespéré » de regarder le pseudo débat de Macron avec des élus locaux à Gargilesse sur le canal 27 de la TNT, auront pu véritablement comprendre ce que signifie le mot « enfumage ».
Avec des propos technocratiques dignes d’un directeur de startup, un déluge de phrases creuses qui n’engagent à rien et un ton professoral, le président de la république s’est évertué à faire la description d’un pays dont la vie réelle de la population est la grande absente.
Mais surtout il s’est évertué à esquiver la question de fond : celle de sa politique d’injustice fiscale et sociale au profit des plus riches et contre l‘intérêt général. Sourd aux attentes sociales, le VRP du CAC 40 accomplit sa mission de défense des intérêts des financiers et des actionnaires.
L'ensemble de son propos confirme qu’il n’a aucunement l’intention de changer de politique . Son refus d’augmentation du SMIC et de la réouverture de la maternité du Blanc est là pour l’illustrer concrètement.
L'annonce du rétablissement d'un arrêt en gare d'Argenton est néanmoins un 1er succès à mettre à l'actif de la mobilisation citoyenne.
En fin de compte il nous explique que si le peuple est en colère c’est qu’il ne comprend pas bien et qu’il faut faire preuve de plus grande pédagogie à son égard. Mépris du peuple persistant !
Pendant ce temps, faute d’être pris en considération, des salarié-e-s, des retraité-e-s, des délégations d’entreprises se sont retrouvés devant le siège du Medef à Châteauroux à l’appel des organisations syndicale CGT , FSU, Solidaires, pour exprimer les revendications du monde du travail, celui que Macron persiste à Ignorer, mais avec lequel il n’en a pas fini.
Plus que jamais, la mobilisation sociale est à l'ordre du jour.
Les gilets jaunes et le collectif « Cpasdemainlaveille » ont aussi mené des actions au cours de la journée
NB : Cet article a été rédigé à l ‘issue de la retransmission télévisée du Show « macronnien » à Gargilesse
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