La fin tragique de la directrice d’école de Pantin secoue toute l’institution. Entre hommage et revendications, des rassemblements se sont tenus hier dans toute la France pour exiger des solutions à la souffrance des personnels. Cela a été le cas à Châteauroux où personnels enseignants et salariés d’autres secteurs se sont retrouvés pour rendre hommage à l’enseignante disparue mais aussi pour exprimer leur colère
C’est donc raté pour #pasdevagues. Elle est là, la vague. Une vague de douleur et de colère, soulevée par ce suicide. En laissant derrière elle des lettres décrivant sa souffrance et son épuisement face au nombre et à l’absurdité des tâches, elle a trouvé des mots qui ont résonné bien au-delà de sa ville ou de son département. Une onde de choc, partie du plus profond de la communauté scolaire et qui s’est lancé à l’assaut de cette institution à qui Christine Renon demandait, dans la dernière phrase de sa lettre, de « ne pas salir (son) nom ».
Tous exigent aujourd’hui des réponses. De vraies réponses. Pas une énième déclaration d’amour suivie de coups de trique, si typique de la méthode Blanquer. Pour que les directrices et directeurs, comme ceux qui témoignent ici pour nous, tous ceux et celles qui concourent au service public de l’éducation nationale, puissent enfin apporter à tous les enfants de ce pays l’éducation de qualité qu’ils méritent. Et qu’ils puissent le faire sans risquer d’y laisser leur peau.
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