A toujours favoriser les plus riches, à toujours privilégier les profits financiers… ils nous ont mis dans la « mouise » de la pandémie !
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Travailleurs-euses, la Fédération de l’Indre du Parti Communiste Français se mobilise pour défendre les droits des travailleurs-euses et faire entendre la voix de la solidarité des salariés-es de tous les pays.
Aujourd’hui, ce sont les travailleurs-euses, surtout les catégories tant ignorées hier, tant décriées, voire considérées privilégiées, qui sont au premier plan pour affronter cette crise et qui maintiennent, la France, notre pays debout.
Pourtant c’est à eux que le gouvernement essaye, sans attendre, de s’attaquer en prolongeant ses politiques d’austérité et en s’attaquant au droit du travail !
Depuis des années le travail est désigné comme un coût qu’il faut à tout prix réduire pour que le pays soit « compétitif », c’est là le problème. Des années durant, les différents gouvernements ont affaiblis nos services publics au nom d’objectifs comptables, contraires à l’intérêt général dégradant sans cesse leurs conditions de travail, leurs moyens et leur qualité.
Sous couvert de leurs « nécessités » nous avons vu, dans l’Indre comme ailleurs, l’abandon de l’hôpital public, de notre industrie, les cadeaux à la finance et aux grandes fortunes (ex : Bernard Arnaud-Vuitton)
Notre pays est devenu incapable de subvenir aux besoins de la population tant dans le domaine médical, qu’alimentaire et industriel… et pourtant notre département, notre pays ont des atouts.
Les moyens doivent être mobilisés immédiatement ! Ceux des plus riches, des multinationales, des banques, des assurances… pour que notre société protège ses salariés-es du public et du privé, les petits entrepreneurs-euses, les privé.e.s d’emploi et leurs familles, celles et ceux qui ont une activité utile. Nous le constatons, le capitalisme n’a plus d’avenir !
Alors, il faut mettre fin aux politiques libérales. Il est temps de promouvoir un autre modèle économique, respectueux de l’être humain et de la nature. Exigeons immédiatement :
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La mobilisation de 10 milliards pour l’hôpital public, pour répondre à l’urgence et commencer la reconstruction de notre système de santé ;
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La mobilisation de tout le système bancaire pour défendre le maintien de l’emploi et des salaires, pour la reconquête industrielle, pour le développement de tous les services publics et la transition écologique, et pas, comme après 2008, pour reprendre des activités spéculatives ;
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Une nouvelle démocratie dans l’entreprise pour que les salariés-es pèsent réellement sur les choix de gestion, qui ne peuvent plus être mis entre les mains de celles et ceux qui ne recherchent que la rentabilité financière ;
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La garantie à chacun 100 % de ses revenus, 100 % de ses congés, RTT ou CET.
Comme nous l’avons demandé au Préfet de l’Indre, tout doit être fait pour protéger les salariés-es, faire cesser les activités non indispensables, mettre tous les moyens de protection à disposition des travailleurs dans la production et les services publics pour le bien commun. La protection passe par le refus des attaques aux droits du travail, aux droits aux congés et non par l’allongement du temps de travail qui n’aidera pas à la réduction du chômage
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