De nombreux communistes ont payé de leur vie leur engagement dans la lutte contre l’occupant nazi et contre les thèses de haine professées par les régimes fascistes. On sait où ont mené ces thèses destructrices et les crimes contre l’humanité qui en ont résulté.
Maintenir cette mémoire vivante est d’autant plus impératif au moment où les relents xenophobes et de haine de l’autre retrouvent place dans notre société minée par les inégalités sociales et la destruction organisée des services publics.
Le laminage des hôpitaux publics par les pouvoirs successifs en est une illustration aux conséquences désastreuses face à la pandémie de covid19.
La situation sanitaire n’a pas permis d’associer aux cérémonies du 8 mai 2020 toutes celles et ceux qui entendent mener une veille attentive contre les résurgences du racisme et des discriminations et célébrer dans cet esprit la fin de la seconde guerre mondiale.
Les communistes sont régulièrement de ceux-là et ont toujours été nombreux à participer à ces cérémonies. Tout en comprenant les contraintes sanitaires, beaucoup d’entre eux ont fait part de leurs regrets de cet empêchement.
Pour ces raisons, au nom des communistes de l’Indre, la Fédération du PCF a décidé d’organiser son propre hommage, hors des initiatives officielles.
Pour la Fédération, Danielle Faure, Mathieu Prud’homme et Dominique Boué , ont donc déposé des fleurs au monument aux morts de Châteauroux, le 8 mai dans l’après-midi. Maxime Gourru au nom de « Châteauroux demain » avait également tenu à être présent.
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