La crise sanitaire a été aussi une crise éducative. Pendant quasiment 6 mois, nos enfants ont été privés d’école. Les enseignantes et les enseignants ont fait tout leur possible pour continuer à les accompagner. Mais cette interruption scolaire a mis en lumière à quel point nous ne sommes pas toutes et tous égaux face à l’école. Et que va-t-il se passer en septembre, en octobre ? L’épidémie ne sera pas terminée : dans quelles conditions les établissements scolaires pourront-ils fonctionner? Faudra-t-il encore déscolariser nos enfants pour les protéger ? Ou bien les mettre dans une école dégradée, à temps partiel ? Depuis 6 mois, rien n’a été fait pour préparer cette rentrée.
Blanquer et Castex sont venus parader à Châteauroux pour cette rentrée scolaire. Mais qu’ont-ils fait d’autre, avec leur donneur d’ordre Macron, que de consacrer leur temps à médire des enseignants, à faire des cadeaux aux multinationales du numérique, à vouloir transformer les directeurs d’école en contremaîtres, et même à tenter de déléguer l’enseignement du sport et de la culture artistique aux collectivités locales…
Ils n’ont rien mis en place pour garantir la sécurité de nos enfants.
Au contraire, la crise sanitaire que nous traversons, la crise économique qui arrive, rendent plus urgent que jamais le renforcement du service public national d’éducation pour donner à tous les futurs citoyens une culture commune ambitieuse, les rendre capables d’affronter ensemble les défis de l’avenir avec un sens critique. C’est pourquoi les communistes proposent un plan d’urgence autour des mesures suivantes :
· Aménagement des programmes, pour donner le temps aux enseignants de raccrocher tous les élèves qui se sont éloignés de l’école, de rattraper tout ce qui n’a pas pu être fait pendant ces derniers mois.
- · Gratuité des masques et reconstruction d'une médecine scolaire de qualité
- · Plan national de rénovation et d’équipement des locaux scolaires et plan d’aide aux collectivités locales pour faire face aux conséquences de la pandémie
- · Recrutement d’enseignants et de personnels pour réduire les effectifs : admission de tous les admissibles au concours, création d’un concours exceptionnel, recréation d’un statut de surveillant réservé aux étudiants, mise en œuvre d’un pré-recrutement sous statut de la fonction publique pour reconstituer le vivier d’enseignants
C’est pour porter ces exigences que la Fédération de l’Indre du PCF a appelé à participer au rassemblement qui a eu lieu mardi 1er septembre lors de la venue de Blanquer et Castex à Châteauroux.
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