Cogner encore et encore sur celles et ceux qui n’ont que le travail pour vivre, gaver à n’en plus finir les financiers et les actionnaires, voilà la philosophie de Macron et de son gouvernement.
Et comme si la leur gestion catastrophique de la pandémie ne suffisait pas ils poursuivent leur entreprise de casse sociale. Pire, Ils utilisent même la crise sanitaire pour l’accélérer !
La mise en œuvre de leur réforme de l’assurance chômage en est une dramatique illustration. Nombre de salariés privés d’emplois n’auront plus droit à aucune indemnisation ou la verront diminuer
Concrètement :
- C’est un nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (qui permet de déterminer le montant de l’allocation chômage) qui vise à faire des économies sur le dos des salariés les plus précaires
- Il est prévu l’allongement de 4 à 6 mois des seuils d’ouverture des droits et la dégressivité des indemnités des cadres.
Par contre les patrons qui usent et abusent des contrats cours dans les entreprises se voient dédouanés si ce n’est par un micro bonus-malus dans quelques secteurs et à partir de septembre 2022. Voilà qui ne saurait guère les freiner dans leurs abus !
Ne reculant devant aucune morgue antisociale, le 1er ministre prétend qu'il faut "que le travail paie plus que l'inactivité". Il aspire à un "plein emploi" ... à 7% de chômeurs ! De qui se moque-t-on ?
Si le gouvernement veut vraiment réduire le nombre de chômeurs et relancer l'emploi, eh bien qu'il crée les conditions d'une éradication réelle du chômage. Et pour cela, le PCF a des suggestions à lui faire. A commencer par empêcher les fermetures de site industriels et par créer en urgence les centaines de milliers d’emplois qui manquent cruellement dans les services publics.
Et il pourrait inscrire cette ambition dans la mise en place d'une véritable sécurité d'emploi ou de formation qui, en assurant une rotation emploi-formation-nouvel emploi sans perte de rémunération, permettrait d'assurer une véritable mobilité professionnelle choisie des salariés sans passer par la case chômage, ni par l'inactivité.
Et pour financer cela, qu'il mette à contribution ceux qui sont les premiers responsables de la hausse du chômage : le Medef, qui privilégie la rémunération des actionnaires au développement de l'investissement productif, des compétences et de l'emploi !
Il y en a assez que les 90% de salarié-e-s que compte notre pays en prennent encore et toujours plein la tête, pendant qu’on fait des ponts d’or aux plus riches. Ensemble faisons les reculer ! Et soutenons des mesures de progrès social pour toutes et tous (1)
Dans ce but, la fédération de l’Indre du PCF appelle à participer au rassemblement initié par la CGT le 23 avril à 9h devant Pole emploi à Châteauroux
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