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Après la visite des élus à Alvance Wheels, L’avis et les propositions du PCF

 

A défaut d’avoir été invités à participer à la visite des élus à l’entreprise  Alvance-wheels, le 30 avril, nous avons pu en lire le compte rendu dans la presse locale de ce matin. Qu’on dit en substance les intervenants ?

 

On passera sur les larmes de crocodiles des politiciens de la droite locale qui ne ratent pas une occasion de soutenir les politiques libérales de saccage de notre industrie au nom de la recherche du profit financier maximum aux quatre coins de la planète.

 

Sous réserve qu’on ait bien compris, tout serait soumis à un éventuel nouveau repreneur. Mais de l’avis de tous, il n’y a guère d’espoir de ce côté-là,  sans compter le risque de se trouver confronté une nouvelle fois à un manque de sérieux conduisant l’usine à sa perte.

 

Et ce n’est pas la perspective d’implantation d’entreprises de logistique vantée par  M. Averous qui viendra combler ce désastre. On connait en effet la précarité des emplois et les faibles salaires de ce secteur.

 

Par contre  on n’a guère entendu exprimer les seules vraies  solutions qui permettent vraiment d’assurer la pérennité de l’entreprise, un avenir à ses salariés et le maintien de leur savoir-faire:

 

·         Que l’Etat actionnaire des groupes Renault et Peugeot  leur impose de faire fabriquer leur jantes dans l’usine de Diors ;

 

·         à défaut, que de toute aide publique soit supprimée aux donneurs d’ordre automobile exerçant sur le territoire national ;

 

·         qu’ on réoriente ces aides publiques, ajoutées à un  prélèvement sur les dividendes des actionnaires de ces groupes, pour permettre les investissements nécessaires, voire la construction d’ une usine neuve sur l’agglomération castelroussine ;

 

·         qu’on intègre Alvance Wheels dans le groupe Renault …

 

Voilà ce que les communistes de l’Indre préconisent.

 

Voilà ce dont les politiciens de la droite locale et nationale, Macron et son gouvernement ne veulent pas entendre parler, acquis qu’ils sont à la cause des prédateurs financiers. Voilà l’objet du combat à mener pour vivre et travailler au pays .

 

Nous osons le dire . Il n’y en a pas d’autre pour sauver Alvance wheels donner un avenir aux salariés et aux emplois locaux induits par l’activité industrielle de cette entreprise.

 

Ces solutions n’ont rien d’utopiques; Ce sont  des choix politiques qui remettent en cause les logiques  d’un capitalisme qui broie de plus en plus les êtres humains et la planète. Les délocalisations c’est l’exploitation éhontée des femmes et des hommes et des pollutions multiples générées pour la seule recherche du profit financier.

 

Pour en sortir, c’est  le capitalisme qu’il faut mettre en cause !

 

Vive le 1er mai 2021 !

 

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