Près de 20 000 à Châteauroux, mais aussi 1000 à Argenton sur Creuse,1500 à Issoudun et 600 au Blanc.
Une amplification de la mobilisation à la hauteur des enjeux de société de cette contre réforme.
Macron lâche l'affaire : la majorité c'est nous !
Ce 7 mars fut un nouveau pic historique dans la lutte contre cette reforme des retraites injuste et dont on a coutume de dire qu'elle est aussi injustifiée. Ça dépend pour qui !
Car derrière la volonté d'infliger aux salariés la punition de deux ans de travail supplémentaires il y a une volonté gouvernementale de toujours mieux servir la soupe au tenants du CAC 40.
Ce que Macron-Borne et leurs supporters veulent faire, c'est aboutir à substituer la capitalisation à la répartition. leur volonté c'est au final de pouvoir remettre la main sur les 346 milliards de cotisations sociales qui échappent au capital pour les remettre dans les mains des marchés financiers, toujours et sans cesse plus rapaces pour amasser des profits au détriment de l'intérêt général.
La prise de conscience populaire de cette volonté s'élargit chaque jour un peu plus et alimente la colère sociale et l'engagement dans la lutte.
La démonstration du 7 mars en est une preuve tangible à la quelle les syndicats s'attachent à donner un prolongement jusqu'à l'envoi aux oubliettes de ce sinistre projet antisocial, à rebours de l'histoire.
Comment poursuivre et amplifier le mouvement: tel est l'objet des débats entre salariés avec leurs syndicats dans les différents secteurs professionnels, où sont posés, et d'ores déjà décidés dans certaine professions, des grèves et arrêts de travail reconductibles. Et l'intersyndicale de mettre à disposition des moments de rassemblement permettant de faire converger toutes et tous:
- à commencer par ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes visant à pointer l'injustice toute particulière de la réforme Macron-Borne à leur égard,
- puis par le soutien à l'action de la jeunesse le 9 mars
- et en mettant à la disposition une nouvelle journée de manifestation le samedi 11 mars, ainsi que le jour de la semaine prochaine quand se réunira la commission mixte parlementaire.
Les éditorialistes ont beau s'époumoner sur les plateaux télé pour dissuader la volonté populaire d'agir sur son destin et discréditer une lutte sociale historique . Rien n'y fait si ce n'est la démonstration qu'ils ne sont que les suppôts d'un pouvoir aux abois.
On continue !
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