Les déclarations de la ministre de l’Éducation et 1er ministre Gabriel Attal ont révélé le projet du gouvernement : la mise en concurrence de l’école publique avec le privé, l’ouverture au marché de l’accès aux savoirs.
La Fédération de l’Indre du Parti communiste français soutient la grève des personnels de l’éducation de ce 1er février et les revendications salariales des enseignant·es qui ont perdu en 20 ans près de 25% de pouvoir d’achat.
L’école publique doit être l’école de toute la jeunesse. Il faut pour cela lui en donner les moyens et revenir à 7,5% du PIB pour l’enseignement public.
La question de la réunification de l’école dans un grand service public national est posée pour mettre un terme au séparatisme social et aux logiques de marchandisation de l’école.
Nous devons sortir l’Education nationale de la crise dans laquelle la politique du gouvernement l’enfonce. Le PCF propose de :
· décréter un moratoire sur les fermetures de classes, de filières et d’options dans les établissements publics et sur les ouvertures de classes et de filières dans le privé ;
· limiter les effectifs de 20 à 25 élèves par classe de la maternelle au lycée ; de revaloriser les métiers de l’éducation sur le plan de la rémunération, des conditions d’exercice, de la formation ;
· titulariser les enseignant·es contractuel·les exerçant depuis 5 ans au travers d’un concours spécifique et titulariser les AESH ;
· pré-recruter en urgence 20 000 étudiant·es avec rémunération, formation universitaire et titularisation par un concours niveau master.
Communiqué du 1er février 2024
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