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expressions communistes sur la situation d'impériales wheels


Le 20 février 2024,
Communiqué de la fédération de l'Indre du PCF :
Impériales Wheels est de nouveau dans la tourmente.

 

Il y a deux ans, après des mois d’incertitude, la mobilisation des salarié.e.s, mais aussi de la population et d’élu.e.s locaux, ont permis la reprise de l’entreprise Alvance Wheels par la société EDS (St. Jean industrie) avec la poursuite d’activité de l’entreprise mais également avec le maintien de seulement 166 emplois sur 287.
Cela a tout de même permis de placer l’entreprise en situation de redéveloppement autour d’un projet de nouveau process de production, mais toujours sans un investissement des grands donneurs d'ordre que sont Renault et Stellantis, pour le dernier fabricant de jantes alu de France.
Depuis, les commandes de ces constructeurs ont été divisées par 10,préférant favoriser l’exploitation d’une main d’œuvre à bas coût et la pollution de notre planète en délocalisant les productions. Pire, les prix actuels de ces constructeurs ne prennent pas en compte l’augmentation des coûts de l’énergie.
Pourtant, l’Etat a versé 24,71 millions d’euros, la Région 5 millions dont 3 millions de prêt pour permettre la poursuite de l’activité. Aujourd’hui, Renault dégage 2,3 milliards d’euros de bénéfice pour 2023 et Stellantis 18,6 milliards, et ce, avec la bénédiction de l’Etat actionnaire de ces groupes.
Ce dernier, au prétexte d’une "perte de confiance" envers le propriétaire de l'entreprise, veut maintenant cesser le versement du solde de ses aides dans les délais, entrainant une possible situation de redressement judiciaire d‘ici le 15 mars.

Permanences administratives : tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h00 à 17h30
Cela placerait l’entreprise en situation difficile pour la recherche d’investisseur. 180 emplois directs sont concernés.
L'Etat est responsable de cette situation avec une politique visant à laisser les grands groupes capitalistes comme Renault et Stellantis poursuivre leurs politiques de délocalisation de leur production, avec pour unique but d'augmenter leur taux de profit.
C'est irresponsable, quand les rapports du GIEC démontrent tout le non-sens de  l’éloignement des productions et précisant les effets dramatiques de cette mondialisation capitaliste.
De plus, le développement de la voiture électrique nécessite une diversification de productions orientée vers de nouveaux modèles de roues, grâce à de nouvelles technologies, telle que « cobawheels », qui va être rendu possible avec les investissements prévus sur le nouveau site de l’entreprise.
L’Etat peut et doit agir immédiatement pour que Renault et Stellantis augmentent leurs volumes et le niveau de prix de leurs commandes de jantes alu.

 

L’Etat peut et doit agir immédiatement pour que les fonds d’Etat manquants soient débloqués avec une disponibilité de trésorerie immédiate. L’Etat peut et doit exiger de Renault et Stellantis d’investir à hauteur des besoins pour finaliser le nouveau projet de production d’Imperiales-Wheels Il est essentiel que l’intervention des travailleurs et des élus locaux oblige le gouvernement à conformer ses actes à ses déclarations. Il est urgent qu'une réunion de l'ensemble des acteurs soit convoquée par le Préfet de l'Indre dans les plus brefs délai pour déboucher sur une solution assurant la pérennité de l'entreprise.
C'est un enjeu majeur pour les salariés d'Impériales-Wheels, pour l'économie de notre département, pour la souveraineté industrielle de celui-ci et pour le climat.
C'est aussi en ce sens que les communistes proposent de produire en France un véhicule électrique populaire accessible à toutes et tous.

 

Châteauroux, le 19 février 2024

Fait à Orléans
le 22 février 2024

COMMUNIQUÉ :
IMPÉRIALES WHEELS FACE À L’IRRESPONSABILITÉ
DE L’ETAT ET DES DONNEURS D’ORDRES.

 

Il y a deux ans, après des mois d’incertitude, la mobilisation des salarié.e.s, de la
population, des élu.e.s locaux a permis la reprise de l’entreprise et la poursuite de son
activité avec le maintien de 166 emplois sur 287.
Le soutien de l’Etat à hauteur à ce jour de 24,71 M€ d’euros et la participation active
de la Région Centre-Val de Loire et plus particulièrement de ses élu.e.s communistes,
a permis le versement de 5 M€ dont 3 M€ de prêt supplémentaire pour permettre la
poursuite de l’activité.
De leur côté les grands donneurs d’ordres que sont Renault et Stellantis, ont depuis
divisé par 10 leurs commandes au dernier fabricant de jantes alu de France, préférant
favoriser l’exploitation d’une main d’œuvre à bas coût et la pollution de notre planète en
délocalisant les productions.
Pire, les prix actuels de ces constructeurs ne prennent pas en compte l’augmentation
des coûts de l’énergie.
Aujourd’hui, Renault et Stellantis dégagent respectivement 2,3 et 18,6 milliards d’euros
de bénéfice pour 2023 et ce, avec la bénédiction de l’Etat actionnaire de ces groupes.
Aujourd’hui le projet de re-développement autour d’un nouveau process de production
qui devait être installé sur le site du forum du Poinçonnet est remis en cause par le
désengagement de ces groupes et par le non-versement du solde de ses aides par
l’Etat entrainant une possible situation de redressement judiciaire dans des délais très
courts
C’est au prétexte d’une «perte de confiance» envers le propriétaire l’entreprise que l’Etat
met aujourd’hui en cause 180 emplois. Cette position est irresponsable.
Cela place l’entreprise en situation difficile pour la recherche d’investisseur, au moment
où développement de la voiture électrique nécessite une diversification de productions
orientée vers de nouveaux modèles de roues, grâce à de nouvelles technologies, telles
que le nouveau processus « cobawheels » prévus sur leur nouveau site.
L’Etat doit revoir sa copie et permettre le déblocage des fonds nécessaire à la poursuite
de l’activité et agir immédiatement pour que Renault et Stellantis augmentent leurs
volumes et le niveau de prix de leurs commandes de jantes alu.
Une réunion de l’ensemble des acteurs soit convoquée sous l’égide de la Préfète de
région dans les plus brefs délais pour déboucher sur une solution assurant la pérennité
de l’entreprise.
C’est un enjeu majeur pour les salariés d’Impériales-Wheels, pour l’économie du sud
de notre région, pour la souveraineté industrielle de notre pays et pour le climat.

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